Pierre Cassignol déclare son amour à sa ville de toujours

  • Pierre Cassignol savoure le succès remporté par son ouvrage. Ph. DDM, XH
    Pierre Cassignol savoure le succès remporté par son ouvrage. Ph. DDM, XH
Publié le
Xavier Hurtevent

Il pourrait fêter ses noces d’or avec "La Dépêche", lui qui publia chez nous sa première chronique en tant que correspondant le 15 octobre 1976. D’ici là, Portet-sur-Garonne connaîtra encore sans doute la patte de Pierre Cassignol, pour l’heure occupé à promouvoir son dernier ouvrage, "Portet-sur-Garonne, confluence des générations", écrit avec l’enthousiasme de ses presque 94 printemps.

Depuis sa sortie en fin d’année 2023, votre livre semble s’arracher, bénéficiant d’un excellent bouche-à-oreille. Comment expliquez-vous cet engouement ?

Des personnes de mon époque encore en vie m’ont dit : " Tu devrais faire un livre, toi qui connais tout de Portet ! " Comme j’avais une foule de documents et fais aussi pas mal de recherches, directement auprès des Portésiens, en plus des photos fournies par un collectionneur (M. Baï), le travail a été passionnant du début à la fin. Alors, c’est possible que le lecteur s’aperçoive de cette richesse. L’un des premiers à m’avoir félicité est le maire de Portet lui-même !

Expliquez-nous ce titre "Confluence des générations"…

La confluence, c’est l’Ariège qui rejoint la Garonne à Portet ; et les générations sont celles du début XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, même si je fais des références à avant, comme la Halle qui date de 1889. Après, j’ai travaillé en mettant en avant les quartiers portésiens, le fleuve Garonne, l’aspect religieux, la vie sportive et associative, sans oublier la vie municipale et les élus qui se sont succédé.

Qu’est-ce qui a changé à Portet au cours du XXe siècle ?

Je ne vis ici "que" depuis 1938. À l’époque, il y avait peu d’habitants, pensez que nous sommes passés de 950 à 10000 en un peu plus d’un demi-siècle ! Les travaux des champs se partageaient entre la vigne et les céréales. Quand fut créé à Toulouse l’ONIA (futur AZF), de nombreux Portésiens allèrent travailler là-bas. De nombreux propriétaires terriens existaient encore dans les années 50-60, mais quand la zone commerciale s’est développée, notamment avec l’arrivée de Carrefour, tout a changé à Portet.

Le "Portet" d’aujourd’hui vous plaît-il, ou êtes-vous nostalgique ?

C’est une commune restée à taille humaine, sans grands ensembles malgré la zone commerciale, et surtout sans barres d’immeubles ; on est à R + 2 maximum. Après, si l’on parle de qualité de vie, je ne suis pas certain que l’on soit plus heureux aujourd’hui qu’on ne l’était à l’époque où la vie était soi-disant plus dure.

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Les commentaires (1)
Sylv21 Il y a 3 jours Le 15/05/2024 à 00:17

Un grand homme amoureux de son village!!