Carla-Bayle : grosse affluence pour le vernissage de « Soul Papers »

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  • Lors du vernissage de l’exposition aux Coucarils./DDM.
    Lors du vernissage de l’exposition aux Coucarils./DDM. DDM.
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Correspondant de l'Ariège

l'essentiel Le dessin, longtemps mis un peu de côté, retrouve la place qui doit être la sienne, sous les projecteurs avec son trait de caractère propre.

Le succès de l’exposition annuelle consacrée au dessin « Soul Papers », s’est largement confirmé au fil des ans. Cette année, le vernissage, moment festif qui ouvre officiellement les portes de la galerie des Coucatils, a vu une affluence record.

Créée il y a sept ans, « Soul Papers » a présenté quelque 70 artistes depuis. Et Phanette Franzini, à l’origine de l’événement, se plaît à le rappeler. « On est encore là, on s’accroche ! ». Avec l’association Carte Blanche, elle a voulu inventer un festival de dessins en Ariège pour revenir aux origines. « C’est tout ce qui représente le dessin à partir d’un bout de papier, d’un stylo, d’un crayon, pour créer un dessin très simple ou très complexe et mettre en exergue les professionnels autour du dessin, des illustrateurs aux caricaturistes ».

En amont, tout un travail de préparation et de logistique, se met en place. « Tous les bénévoles de l’association sont aux petits soins des artistes. Ils les accueillent la veille du vernissage, les aident à accrocher, les nourrissent, les logent ».

Entourée des artistes lors de la présentation, Phanette Franzini s’est fait la porte-parole d’une certaine idée de la création. « Vu la conjoncture actuelle, beaucoup de métiers sont touchés. Et les artistes en particulier sont en première ligne, parce qu’il paraît qu’on est pas vraiment indispensables. Pourtant, la création depuis la nuit des temps permet de témoigner sur l’état du monde. Il faut nous soutenir », a-t-elle lancé, comme un slogan.

Puis, évoquant « la fameuse et soi-disant intelligence artificielle que nous bassinent depuis quelque temps des pseudo-scientifiques », elle n’a pas mâché ses mots. « Ça fait très peur aux dessinateurs, graphistes, illustrateurs et créateurs en général. C’est pas un ordinateur qui va remplacer les émotions et les sensations. Un artiste travaille avec son cœur, son âme et ses années d’expérience. Ici on fait du vrai, du fait main, du sensible ! ».

L’exposition « Soul Papers » est visible jusqu’au 20 mai, du mercredi au dimanche et jours fériés, de 14 heures à 18 heures.
Cette année, les artistes présentant des œuvres sont : Sophie Bach, Jocelyne Caotten- Marcelin, Fasso, Phanette Franzini, Soline Garry, Olivier Garralon, Yseut Houssais, Emmanuelle Jamme, Marie-Christine Lambert-Aruffe, Bernard Le Nen, 76ATM, Elvira Ranché, Martin Régnier, Paul Rey et Ruzena.
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