Riscle. Bilan et perspectives pour le territoire Armagnac Adour

  • Le bureau du conseil communautaire autour du président fait le point sur la structure.DDM, C.B.
    Le bureau du conseil communautaire autour du président fait le point sur la structure.DDM, C.B.
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Correspondant

l'essentiel A mi-parcours du mandat, Michel Petit, président de l’intercommunalité, a fait un point presse au siège de la structure.

Entouré de l’ensemble des vice-présidents et des responsables des commissions, le président, après un bref rappel historique, présentait la situation du moment, les projets en cours et à venir. Un rappel historique nécessaire tant les conséquences de la création des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) puis leur regroupement, ont bien souvent eu des conséquences sur la gestion de ces entités intercommunales.

Un mariage de raison

"Termes-d’Armagnac" et "Monts et Vallées de l’Adour", ont fusionné en janvier 2013, pour répondre à la loi certes, mais une fusion avec des points communs et des compétences souvent partagées", explique le président. Un objet de désaccord toutefois, et non des moindres, a occupé une bonne partie des débats dans le premier mandat : les compétences Ecole Enfance Jeunesse et voirie. 2 compétences sensibles et onéreuses, mais essentielles pour que l’ensemble des communes "dispose du même maillot au sein de l’équipe communautaire", explique Chistian Jelonch, trésorier.

Un pacte financier fédérateur

Après 2 longues années de débats et un nombre impressionnant de simulations, le pacte financier qui lie les communes est adopté à l’unanimité. "Inscrit dans le projet de territoire, ce pacte fait en sorte que les 24 communes, soient d’accord sur les charges transférées" explique Michel Petit. Avec beaucoup de réunions, et autant de simulations, la commission spécialisée (la CLECT ou Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées), composée des représentants de chaque commune, a trouvé cet équilibre consensuel, ménageant notamment les petites entités. Les filets de sécurité ainsi mis en place ménagent celles-ci, puisque chaque commune ne peut voir sa cotisation communautaire supplémentaire dépasser 7 300 € ou être plafonné à 13 % de sa DGF.