Stationnement à Toulouse: trois nouveaux quartiers payants
À Toulouse, le stationnement payant - et sur abonnement pour les riverains - s'étend à trois nouveaux quartiers depuis hier : Arnauné, Bourbaki et Fontaines-Bayonne. Dans les faubourgs, une deuxième ceinture payante se dessine.
Les horodateurs poursuivent leur progression dans les rues de Toulouse. Et avec eux le stationnement résidant, c’est-à-dire sur abonnement pour les habitants (135 € par an ou 100 € pour les titulaires d’un abonnement Tisséo). Le problème est bien connu : il y a plus de véhicules que de places disponibles dans les rues et, depuis 2005, avec le stationnement résidant, la mairie régule ce manque en privilégiaient les habitants (avec un seul abonnement par foyer) et en rendant payant le stationnement pour tous (à l’exception des personnes handicapées qui ont droit à la gratuité) afin de favoriser la rotation des véhicules.
Après le centre-ville, les faubourgs sont passés au stationnement résidant. Et à présent, une seconde ceinture de quartiers payants est en train d’apparaître sur la carte. Jules-Julien et Crampel au sud-est de la ville, Observatoire et Arago au nord-est sont ainsi devenus « résidants » dernièrement. Depuis hier, lundi 27 novembre, trois nouveaux quartiers rejoignent le dispositif. Il s’agit, dans le prolongement des Minimes, des quartiers Arnauné et Bourbaki. Et sur la rive gauche de Fontaines-Bayonne, extension de la Patte-d’Oie et de Ravelin.
Tache d’huile
Le premier secteur concerne les environs du stade Arnauné, entre Négreneys et la Barrière-de Paris. Le secteur Bourbaki n’est, lui, que partiellement touché avec les rues Balzac et des portions de rues voisines. Par ailleurs, l’avenue des Minimes, jusqu’à présent classée « faubourg commerçant », – c’est-à-dire avec une demi-heure gratuite, le temps de faire ses courses- est désormais ouverte au stationnement résidant.
À Fontaines-Bayonne, entre une partie de l’avenue de Grande-Bretagne et la rue des Fontaines, plusieurs rues deviennent payantes. L’avenue de Grande-Bretagne, entre la Barrière-de-Bayonne et la rue Massonie, appartient à présent elle aussi à la catégorie « faubourg commerçant ». D’autres quartiers vont prochainement emboîter le pas, toujours après l’accord des habitants, fait valoir la mairie.
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